Le centre de l’Australie, nous y voilà. Et loin de l’aridité et de la chaleur accablante souvent dépeintes pour cette région, nous voilà partis pour découvrir Uluru sous une pluie fine, et sous les nuages. Du coup pas de lever de soleil, et pas de coucher de soleil, pas de gros caillou rouge éclatant… Mais un moment d’une intense émotion quand même. Après la visite du centre aborigène, la balade de 12 km autour du plus grand monolithe du monde, s’imprègne d’une certaine spiritualité. Chaque face et chaque recoin du rocher diffère. Certaines parois sont lisses, d’autres emplies de cratères, d’autres s’enfoncent dans des gorges, d’autres présentent des caves… Les endroits les plus importants spirituellement pour les aborigènes ne sont pas photographiables. Les aborigènes demandes également, même s’ils ne l’interdisent pas, de ne pas monter sur Uluru, pour ne pas abimer le rocher, et parce que la paroi abrupte et glissante a déjà blessé ou tué nombre de personnes. La montée a en effet l’air très difficile, mais nous n’avons pas eu a avoir de cas de conscience, la montée ce jour-ci était tout simplement fermé en raison des conditions météorologiques.
Après Uluru nous voilà partis pour les Kata Tjuta, ou Mont Olga. Nous n’avons pas le temps de faire la grande promenade, mais nous effectuons un bout de celle de la vallée des vents, et un autre dans les gorges des Kata Tjuta. L’ensemble est impressionnant, et varié, et aussi émouvant et intense que Uluru.
La pluie revient, anéantissant nos espoirs de voir Uluru au coucher de soleil. Mais celle-ci s’arrête et dévoile un magnifique arc-en-ciel autour du rocher. Le rocher prend alors des teintes orangée parsemées des ombres inquiétantes des nuages. Au coucher du soleil, nous ne verrons pas le rouge éclatant symbolique de Uluru, mais nous repartons avec des souvenirs magnifiques d’un endroit magique.
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