mercredi 25 mai 2011

Retour à Gatton, objectif Nouvelle-Zelande.

Retour dans la routine. On apprécie quand même après ce voyage de retrouver un lit, une cuisine, et des douches chaudes ! Par contre le travail ne bat pas son plein. On ne peut travailler que 2 à 3 jours par semaine, pour cause de pluie et de trop nombreux travailleurs, pas terrible pour économiser de l’argent. On prépare doucement le voyage en Nouvelle-Zélande, et le retour en France. Mais avant il faut vendre notre voiture. On a quelques touches, mais encore rien de concret. On attend impatiemment de la vendre pour pouvoir enfin réserver nos billets pour la Nouvelle Zélande.

Dernière nuit dans la voiture

Les kilomètres défilent, et nous rapprochent un peu plus de Gatton, et de la fin de ce road trip mémorable. Nous aurons effectué plus de 24 000 km lors de ce dernier voyage, et plus de 30 000 km en Australie. Cette dernière nuit dans la voiture nous rend un peu nostalgique, et est agrémentée de tous les bons souvenirs de ce voyage. Le retour à Gatton ne nous enchante guère, mais il faut vendre notre voiture et renflouer nos fonds, avant de partir, on l’espère, en Nouvelle Zélande. Cette expérience restera bien-sûr inoubliable et un moment fort de notre vie. Celle de la visite d’une île continent aux paysages magiques, de rencontres inoubliables, et d’un moment de liberté, avec pour seule maison une voiture, la route, et la nature.

Devil’s Marble, les billes du diable

Sur la route d’Alice Springs à Tennant Creek, un arrêt rapide s’impose aux Devil’sMarble. Ce site sacré pour les aborigènes est constitué de rochers posés de façon anarchiques les uns sur les autres. Un spectacle étonnant et amusant.
Nous laissons le Centre de l’Australie derrière nous avec des souvenirs extraordinaires. Le temps automnal a été parfait pour profiter de cette région magnifique sous une température idéale de 25 degrés. La route est certes longue pour y aller, mais vaut vraiment le détour.







Alice Springs, une ville entourée par la nature

Alice Springs n’a pas l’image de ville fantôme et un peu triste que peuvent avoir certaines villes de l’Outback. La ville est dynamique, et possède une immense rue piétonne où se succèdent les galeries d’art, les magasins et les pubs. En prenant de la hauteur, on voit la ville entourée des Mac Donnell Ranges, un joli panorama sur la ville principale du centre de l’Australie.






West Mac Donnell Ranges : là où il ne faut pas avoir peur de se mouiller

Encore une journée de randonnée autour de merveilleux paysages. Les Mac Donnell Ranges, situés de part et d’autres d’Alice Springs sont un havre de paix. Les marches sont nombreuses et bien balisées, une d’entre elles fait plus de 250 km et est considéré comme l’une des plus belles randonnées d’Australie. Nous nous sommes contentés de deux petites randonnées. Il fallait pour la deuxième, retirer nos chaussures, et évoluer dans une eau fraîche à hauteur de mollets. Cette petite épreuve n’en a pas diminué le charme et la beauté de ces lieux.












Le campement gratuit le soir même a été élu plus beau camp d’Australie par Antoine et moi. La vue sur les collines des Mac Donnell Ranges au coucher du soleil était sublime. On a partagé un agréable moment autour d’un petit feu de camp avec deux couples australiens de la région de Brisbane et Townsville. Un petit paradis à deus souris près ! Celles-ci ce sont immiscés dans notre voiture. Vous imaginez la nuit mouvementée qui s’en est suivie !



Randonnée dans les Kings Canyon… le bonheur est sur le chemin

Le centre de l’Australie ne vaut pas le détour que pour Ayers Rock, les magnifiques Kings Canyon ne sont à manquer sous aucun prétexte (même pour l’essence la plus chère de l’Australie à 2,12 dollars le litre !).
La randonnée est assez physique, il faut monter en haut du canyon, plus le longer, le descendre, le remonter… Mais le paysage est tellement étonnant, varié, et sublime, que la randonnée n’est qu’un intense plaisir. Sur le chemin on croise des lézards, des oiseaux aux couleurs de la roche, des palmiers au milieu dans un jardin d’Eden. On a le sentiment d’être tout petit face à ce paysage grandiose.




















Uluru sous la pluie !

Le centre de l’Australie, nous y voilà. Et loin de l’aridité et de la chaleur accablante souvent dépeintes pour cette région, nous voilà partis pour découvrir Uluru sous une pluie fine, et sous les nuages. Du coup pas de lever de soleil, et pas de coucher de soleil, pas de gros caillou rouge éclatant… Mais un moment d’une intense émotion quand même. Après la visite du centre aborigène, la balade de 12 km autour du plus grand monolithe du monde, s’imprègne d’une certaine spiritualité. Chaque face et chaque recoin du rocher diffère. Certaines parois sont lisses, d’autres emplies de cratères, d’autres s’enfoncent dans des gorges, d’autres présentent des caves… Les endroits les plus importants spirituellement pour les aborigènes ne sont pas photographiables. Les aborigènes demandes également, même s’ils ne l’interdisent pas, de ne pas monter sur Uluru, pour ne pas abimer le rocher, et parce que la paroi abrupte et glissante a déjà blessé ou tué nombre de personnes. La montée a en effet l’air très difficile, mais nous n’avons pas eu a avoir de cas de conscience, la montée ce jour-ci était tout simplement fermé en raison des conditions météorologiques.












Après Uluru nous voilà partis pour les Kata Tjuta, ou Mont Olga. Nous n’avons pas le temps de faire la grande promenade, mais nous effectuons un bout de celle de la vallée des vents, et un autre dans les gorges des Kata Tjuta. L’ensemble est impressionnant, et varié, et aussi émouvant et intense que Uluru.







La pluie revient, anéantissant nos espoirs de voir Uluru au coucher de soleil. Mais celle-ci s’arrête et dévoile un magnifique arc-en-ciel autour du rocher. Le rocher prend alors des teintes orangée parsemées des ombres inquiétantes des nuages. Au coucher du soleil, nous ne verrons pas le rouge éclatant symbolique de Uluru, mais nous repartons avec des souvenirs magnifiques d’un endroit magique.






La boucle est bouclée

L’arrivée à Katherine, nous a fait revenir quelques mois en arrière, alors qu’on était en covoiturage avec Oli et Enrico. L’arrivée à Never Never, dans les superbes piscines naturelles d’eaux chaudes, nous ont rappelé de bons souvenirs… Retour à la case départ, enfin pas tout à fait, puisque cette fois-ci on descend plus loin, vers Ayers Rock, undes symboles forts de l’Australie. Le dernier jour nous parcourons plus de 1000 km dans la journée, pour pouvoir profiter le lendemain matin du lever de soleil sur Uluru.

Le long des Kimberley…

Les Kimberley, nous les avons longé, nous y avons un peu goûté, mais nous n’avons pas pu les découvrir, y pénétrer et s’imprégner de ce monde à part. Et oui l’exploration des Kimberley exige soit un 4x4, soit beaucoup d’argent pour se payer une visite guidée, ou un tour en hélicoptère. Nous avons pu en voir une infime partie, sur la seule route accessible à notre voiture. On y a admiré des falaises noires, blanches et rouges, des arbres morts dans un sable chaud et hostile, une rivière calme. Nous avons également admiré les Kimberley en peinture, dans une galerie d’art à Kununurra avec des peintures sublimes, dont une mesurant plus de 16 mètres de longueur ! Nous avons côtoyé les boabtree, arbres caractéristiques de la région.









Broome : dernier arrêt sur la côte ouest

Après les heures, les jours, et les kilomètres sur les routes désertiques, l’arrivée à Broome est un doux retour à la civilisation. La ville principale du Nord de la côte Ouest n’a que 14 000 habitants, mais de nombreux touristes et backpackers y séjournent. Et c’est vrai que ses plages invitent à la détente sous arrière fond de désert rouge. Il y a même des empreintes de dinosaures le long des côtes, que l’on n’a malheureusement pas pu voir, car il fallait attendre la marée basse. Et c’est vrai qu’il s’en dégage une curieuse atmosphère, mélangeant un paysage d’une autre ère, avec un dynamisme moderne. Le parking des 4x4, directement sur la plage, accentue ce contraste étonnant.




Ningaloo à Broome, les kilomètres défilent

L’Ouest de l’Australie, ce sont de longues routes, parfois interminables entre deux villes. On roule au 600 à 700 km par jour, se relayant, et s’arrêtant à la tombée du jour afin d’éviter d’écraser les pauvres kangourous. Les paysages sont rendus monotones par la distance, mais sont particuliers. On retrouve des montagnes rouges, des herbes jaunes, des lignes droites interminables, des petits ruisseaux dans le désert il y a peu inondé… et des stations-services où l’on croise des paons.




mercredi 18 mai 2011

Ningaloo : un paradis maritime entoure de gorges arides

Ningaloo... Cette fois-ci on a pu a quelques metres a peine de la plage snorkeller (nager avec masque et tuba) gratuitement dans une eau translucide, et s'emerveiller a nouveau devant les poissons de toutes les couleurs et de toutes les tailles, mais aussi les voir evoluer autour de coraux extraordinaires. Ca nous a un peu rappeler le Queensland et nos plongees dans la Great Barrier Reef. Un tres bon moment, prolonge par notre promenade physique, et sous un soleil de plomb dans les Mundu Mundu Gorge, a cote des wallibis des rochers.







mardi 17 mai 2011

Coral Bay : snorkelling et lune rouge

Arrivée en fin d’après-midi à CoralBay, nous avons quand même profité d’une baignade avec nos masques et nos tubas (snorkelling). En effet à 50 mètres de la plage, on peut voir des coraux jaunes gris et rosâtres, avec des petits poissons évoluant autour. On a également vue des raies se cacher dans le sable. Un moment de détente parfait, avec un joli coucher de soleil, avant d’aller camper.

Après notre film du soir, nous sommes allés observer le ciel étoilé. On a remarqué que la lune n’était pas au rendez-vous, alors que 2 jours avant c’était la pleine lune. Et comme par magie, celle-ci s’est levée progressivement, rouge éclatante dans la nuit. On aurait d’abord dit qu’un triangle rouge surgissait derrière les montagnes. Puis la lune s’est montrée entière, rouge fambloyante dans la nuit noire. Elle a continué à monter légèrement dans le ciel, en prenant des teintes plus orangées, puis jaune. Un souvenir irréel…



Shark Bay : coquillages et dauphins souffleurs

Shark Bay réserve de très belles surprises.

Tout commence par une petite marche au bord de la mer à la rencontre de « cailloux vivants » : les stromatolites. Ces drôles de petits monticules rouges, noirs ou gris et différentes tailles sont bels et bien vivants, et sont présents sur notre planète depuis 3,5 milliards d’années. Respect !



On continue ensuite par une petite baignade sur une plage particulière, un plage recouverte de coquillages. Par endroits, l’épaisseur de ces petits coquillages blancs peut atteindre 10 mètres.





Place ensuite aux frissons sécurisés ;-) à Eagle Bluff, une jolie promenade en hauteur le long de la côte permet de voir des requins nager.





Petite pause méritée au port tranquille de Denham, où l’on croise les pêcheurs vider leurs poissons, des enfants courir partout, où l’on peu flotter dans un petit lagoon salé, et observer de pres les emeus.





Aire de repos sublime au bord de la mer, avec un coucher de soleil extraordinaire.



Enfin visite très matinale des dauphins sauvages à Monkey Mia pendant une heure merveilleuse.